À 63 ans, cette Femme Vit dans une Chambre de 6m2, Louée 460€ par Mois.

Par , le 11 Janvier 2025

À 63 ans, cette Femme Vit dans une Chambre de 6m2, Louée 460€ par Mois.

Depuis plus de deux ans, une sexagénaire de 63 ans...

...vit dans une chambre de 6 m² dans Paris.

Ce logement, bien que jugé insalubre par les autorités, lui coûte 460 euros par mois ! Vous vous rendez compte...

Sachant qu'en plus son salaire mensuel n'est que de 775 euros, imaginez son calvaire.

Voici l'histoire de cette femme que je voulais absolument vous raconter, car je trouve ça incroyable et totalement injuste :

Une chambre de 6m2 pour une femme de 63 ans

Cette femme vit dans une chambre de 6m2

La toute petite chambre qu’occupe Jianqiu est équipée d’un lavabo et d’une douche.

Les toilettes, elles, sont partagées et situées sur le palier.

L’espace réduit ne permet même pas d’installer un véritable lit.

Elle est obligée de dormir chaque nuit sur un matelas qu’elle déploie sur le sol.

Avec seulement quelques sacs pour ranger ses affaires et une bouilloire pour préparer ses repas...

....La vie dans ce logement est, vous l'imaginez bien, tout sauf confortable.

« L’hiver, il fait froid, et l’été, la chaleur devient insupportable », confie Jianqiu.

Ces conditions de vie affectent également sa santé, tant physique que mentale, en raison du stress et des nuits difficiles.

La situation est d’autant plus critique que la loi française interdit de louer des logements de moins de 9 m².

Mais même si son bail est illégal, Jianqiu n’a pas eu d’autre choix que d’accepter cette location, faute de mieux.

La loi DALO sans effet concret

En février 2024, Jianqiu a été reconnue comme prioritaire dans le cadre du dispositif DALO (Droit au logement opposable).

C'est une procédure qui garantit un relogement dans un délai de six mois maximum.

Mais bon, près d’un an plus tard, elle n’a reçu aucune proposition concrète !

Cette inaction administrative met carrément en lumière tous les dysfonctionnements du système d’aide au logement.

Le gouvernement a beau dire qu'il s'occupe de ce genre de problème, il laisse quand même des milliers de personnes dans l’incertitude.

Dans l’attente d’une solution, Jianqiu est heureusement exemptée de payer son loyer.

C'est une décision prise par les autorités en raison de l’insalubrité de son logement.

Bien que cela allège son fardeau financier, cela ne résout pas le problème fondamental : l’accès à un logement décent.

Des logements vacants en abondance, mais inutilisés

Le cas de Jianqiu n’est malheureusement pas isolé.

Je lisais qu'en Île-de-France, on estime qu’environ 300 000 logements sont inoccupés !

Alors qu'il y a des milliers de personnes qui vivent dans des conditions précaires ou sans-abri.

Selon l’association Droit au Logement (DAL), 3,1 millions de logements vacants existent à l’échelle nationale.

Alors que 4 millions de Français sont mal logés.

C'est quand même paradoxal vous ne trouvez pas ?

Ça soulève des questions sur la gestion des biens immobiliers et l’application des lois en vigueur.

L’association pointe également les 9 millions de m² de bureaux vacants à Paris.

C'est vrai que quand on y pense, ils pourraient être réaménagés pour répondre à la demande croissante en logements sociaux non ?

Le nouveau plan local d’urbanisme (PLU) de la Ville de Paris vise justement à rééquilibrer cette répartition entre immobilier tertiaire et logement.

Mais bon les avancées restent encore très timides...

Une marche pour réclamer des réquisitions

Face à cette situation, une marche a été organisée à Paris le dimanche 5 janvier par l’association Droit au Logement.

L’objectif : interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de réquisitionner les logements vacants pour offrir un toit aux plus démunis.

« L’État n’a plus le courage d’appliquer le droit de réquisition », déplore l’association dans un communiqué.

Elle rappelle aussi les engagements pris par le président Emmanuel Macron en 2017 restés sans effet.

Pour les militants, cette mesure est non seulement légale, mais également essentielle pour sauver des vies.

Les personnes sans abri et les bénéficiaires de la loi DALO figurent parmi les populations les plus vulnérables.

Pourtant, leur nombre continue de croître, ce qui traduit bien l’ampleur de la crise du logement en France.

Des solutions urgentes, mais insuffisantes

L'histoire de Jianqiu montre bien l’urgence de repenser les politiques publiques en matière de logement.

Il y a certaines initiatives comme la reconnaissance DALO ou le gel des loyers pour les logements insalubres.

Mais ça reste insuffisant face à l’ampleur du problème.

Pour répondre aux besoins des populations précaires, il est impératif d’accélérer les processus administratifs.

Il faut aussi appliquer strictement les lois en vigueur et exploiter les ressources disponibles.

Les logements et bureaux vacants sont les premières cibles.

La transformation de ces espaces en logements sociaux pourrait représenter une solution à court et moyen terme.

En attendant, Jianqiu, comme des milliers d’autres, continue d’espérer un avenir meilleur.

« Je n’ai pas le choix pour l’instant, mais j’espère trouver une aide rapidement », confie-t-elle, résignée, mais déterminée.

À votre tour...

Et vous, que pensez-vous de cette histoire ? Dites-nous commentaire si vous avez vous aussi connu des problèmes de logement. On a hâte de vous lire !

Vous aimez cette astuce ? Recevez les meilleures chaque matin. C'est gratuit.

Partagez cette astuce

Vous aimez cette astuce ? Cliquez ici pour l'enregistrer sur Pinterest ou cliquez ici pour la partager avec vos amis sur Facebook.

Vous utilisez WhatsApp ? Cliquez ici pour recevoir nos meilleures astuces gratuitement.
À découvrir aussi :

Aide au Logement pour Étudiants : Comment Bénéficier des APL ?

Sa Locataire Ne Paie Plus le Loyer, Il Enlève les Portes et Fenêtres de la Maison.

Les plus lus

pixel