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Il Refuse de Vendre sa Maison 210 000€ à l'Etat qui Construit une Autoroute Tout Autour.

Par Rudy, le 05 Février 2025

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Il Refuse de Vendre sa Maison 210 000€ à l'Etat qui Construit une Autoroute Tout Autour.

Un homme a refusé de vendre sa maison à l'état.

Les autorités ont respecté son choix, mais ont quand même réalisé leur projet tout autour de sa maison.

Et vous savez de quel genre de projet il s'agissait ? La construction d'une autoroute !

Du coup, non seulement il ne touchera aucune indemnité, mais en plus ses conditions de vie sont devenues horribles.

Découvrez l'histoire de Huang Ping, un grand-père chinois qui a refusé de vendre sa propriété à l'état :

Une maison entourée par une autoroute car le propriétaire ne voulait pas la vendre

Il refuse de vendre sa maison pour 210 000 euros

Tout a commencé lorsque les autorités chinoises ont informé Huang qu'il voulait construire une autoroute à l'emplacement de sa maison.

L'état lui a proposé une indemnité de rachat de 1,6 million de yuans (environ 210 400 euros) et trois options de relogement.

Pour vous situer, 1,6 million de yuans c'est carrément une belle somme au vu des salaires moyens en chine.

Malgré ces offres, Huang a refusé de vendre.

Cet homme était profondément attaché à sa demeure familiale de deux étages où il élève son petit-fils de 11 ans.

Je dis profondément attaché car il a vite regretté sa décision...

Sa vie est devenue un calvaire

The stubborn old Chinese man who refused to sell his house for a government project now regrets his decision.

Huang Ping, from Hunan province, hoped for more money but lost everything. The government built a road around his house, leaving it in the middle of a busy street. Now,… pic.twitter.com/it0rYe2fhd
— Ibra ❄️ (@IbraHasan_) January 25, 2025

Face à son obstination, les autorités ont décidé de poursuivre le projet en contournant sa maison.

Sauf que la maison est maintenant placée au centre de l'autoroute en construction !

Cette situation a transformé la vie de Huang et de son petit-fils en un véritable calvaire.

Les nuisances sonores des travaux les obligent à quitter les lieux pendant la journée, pour ne revenir qu'à la tombée de la nuit.

Et le pire est à venir.

Une fois l'autoroute construite, le bruit incessant de la circulation risque de rendre leur quotidien encore plus difficile.

Imaginez ça :

Pour accéder à la ville, ils doivent emprunter un tunnel construit sous l'autoroute, situé au bout de leur terrain.

Confronté à ces difficultés, Huang exprime aujourd'hui des regrets :

"Je regrette (...) Si je pouvais remonter le temps, j’accepterais les conditions de démolition qu’ils ont proposées" a-t-il déclaré.

Le phénomène des "Maisons Clous" en Chine

En Chine, ce type de situation est désigné par le terme "maison clou" (钉子户, dīngzihù).

Ce sont des propriétaires qui s'opposent aux expropriations, souvent au détriment de leur qualité de vie.

Le terme est un jeu de mots comparant ces propriétaires à des clous tenaces enfoncés dans du bois et difficiles à extraire.

Le phénomène des "maisons clous" est apparu avec le développement économique rapide de la Chine et l'augmentation des projets immobiliers.

Pendant une longue période, la notion de propriété privée n'existait pas dans le droit chinois, le sol appartenant officiellement à l'État.

Avec les réformes économiques, une certaine notion de propriété privée a été rétablie.

Ça a obligé les promoteurs à dédommager les résidents pour qu'ils quittent leurs logements.

Cependant, certains propriétaires ont refusé les offres, menant à des situations de confrontation.

L'histoire de Huang Ping illustre bien les conséquences parfois désastreuses d'un refus de vendre sa propriété face à des projets d'infrastructure.

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Des cas de résistance célèbres

L'histoire de Huang Ping est donc loin d'être isolée.

Un des cas les plus célèbres est celui de Wu Ping à Chongqing.

Avec son mari, elle a refusé de quitter leur maison familiale, occupée depuis trois générations.

Les promoteurs ont alors creusé tout autour de la maison un trou de dix mètres, coupant l'eau et tout moyen d'accès.

Le conflit a duré deux ans avant qu'un accord ne soit trouvé en 2007.

Ces situations ne sont pas uniques à la Chine.

Des cas similaires existent dans le monde entier.

Par exemple, à Amsterdam, les constructeurs de l'hôtel Victoria ont dû contourner deux maisons dont les propriétaires refusaient de vendre.

Ils ont même dû intégrer ces habitations dans la structure de l'hôtel ! Vous imaginez ?!

L'équilibre difficile entre développement et respect des droits

Le cas de Huang Ping met en lumière les défis auxquels sont confrontés les propriétaires face à l'expansion urbaine rapide.

C'est effectivement compliqué de trouver un équilibre entre le développement économique et le respect des droits des individus.

Les "maisons clous" sont devenues des symboles de résistance, c'est sur.

Mais elles rappellent aussi les conséquences potentielles d'une opposition obstinée face à des projets d'intérêt public.

En fin de compte, l'histoire de Huang sert d'avertissement aux autres propriétaires confrontés à des situations similaires :

Parfois, accepter une offre raisonnable peut être préférable à une résistance qui pourrait entraîner des conditions de vie insoutenables.

Le phénomène des "maisons clous" continue d'alimenter le débat en Chine et ailleurs sur les droits de propriété, l'expropriation et le développement urbain.

Ça illustre bien les tensions entre le progrès économique et le respect des droits individuels.

Un équilibre délicat que les sociétés modernes doivent s'efforcer de maintenir...

À votre tour...

Et vous, est-ce que vous auriez vendu votre maison dans la même situation ? Dites-nous en commentaire comment vous auriez réagi. On a hâte de vous lire !

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